59 Rue Des Archives

Informações:

Sinopsis

Tous les dimanches de 12h à 13h, poussez la porte du 59 rue des Archives, le cabinet denquête de TSFJAZZ.

Episodios

  • Moondog, le Viking de la 6ème Avenue

    29/09/2019 Duración: 01h07min

    Au-delà de la figure du "Viking de la 6ème Avenue" qu'il a incarné dès la fin des années 1940, Moondog a porté sur ses épaules une modernité aussi paradoxale que fascinante et à laquelle le jazz a pris une grande part. Ses conceptions harmoniques et rythmiques, sa manière d'envisager l'improvisation dans un cadre extrêmement précis, l'instrumentarium qu'il a constamment repensé... De la Beat Generation à l'avant-garde, du jazz moderne à la musique électronique, tous ont puisé dans la sensibilité de ce barbu aveugle et génial. Son oeuvre considérable est enfin reconnue à sa juste valeur depuis la célébrité posthume de son "Bird's Lament" au début des années 2000. A l'occasion des 20 ans de sa disparition, le bureau des enquêtes du 59 rue des archives retrace sa longue et passionnante route vers la lumière.   Etagère n°3... Boîte n°2... MD1969, le Viking de la 6ème Avenue

  • Ahmad Jamal, l'architecte du jazz

    22/09/2019 Duración: 01h59s

    A 89 ans, Ahmad Jamal jouit d'une aura considérable. Il fait partie du cercle très fermé des légendes vivantes du piano jazz et ses apparitions sur scène, de plus en plus rares, sont toujours un évènement... Pourtant, celui que l'on surnomme "l'architecte" n'a pas toujours fait l'unanimité : il a dû batailler ferme contre une partie de la critique qui ne voyait en lui qu'un pianiste de bar quand d'autres, comme Miles, ne juraient que par lui. Connu pour sa version historique de Poinciana en 1958, Ahmad Jamal, musicien coloriste et pianiste des grands espaces vient de publier son nouvel album : Ballades. L'occasion de brosser le portrait d'un maître aussi discret dans la vie que face au clavier. Etagère n°7... Boîte n°4... Dossier AJ190... Ahmad Jamal, l'architecte du jazz.

  • Rubberband, l'album perdu de Miles Davis

    14/09/2019 Duración: 01h04min

    1985... Cette année là, Mikhaïl Gorbatchev s’empare du Kremlin, Emir Kusturica est palme d’or à Cannes et l’épave du Titanic est découverte. En musique ? C’est “We Are The World” produit par Quincy Jones, Madonna la "Material Girl" et Prince, toujours numéro 1… La même année Miles Davis, 59 ans, signe un nouveau contrat chez Warner et entre en studio avec un tout nouveau projet en tête : “Rubberband”... Un album aux couleurs Funk et Pop qu’il ne terminera jamais, préférant plancher sur « Tutu » avec Marcus Miller. 34 ans après, et alors que « Rubberband » sort enfin dans une version remixée et retravaillée, le Cabinet d’Enquête du 59 Rue des Archives vous emmène dans les coulisses du disque et vous raconte l’histoire d’une icône de la trompette Jazz qui au début des années 80, était revenue aux affaires après 6 ans d’absence, avec des albums électriques comme "We Want Miles", "Decoy" et "You’re Under Arrest", sur fond de drogue et de relations houleuses avec sa femme, Cicely Tyson. Invité de l’émission : Vinc

  • Abdullah Ibrahim, le sorcier du jazz sud-africain

    30/07/2019 Duración: 01h15min

    Abullah Ibrahim et son ensemble "Ekaya".   Ils sont rares les musiciens qui ont incarné l’histoire de leur pays. Et incontestablement, Abdullah Ibrahim est de ceux-là. D’abord connu sous le nom de Dollar Brand, son destin a épousé des décennies d’Histoire et de luttes du peuple noir en Afrique du Sud… Né à Cape Town en 1934, fondateur de l’un des premiers grands groupes de jazz de son pays (les Jazz Epistles), Abdullah Ibrahim est un poète plus qu’un pianiste, un conteur plus qu’un jazzman… Un formidable coloriste découvert en Europe par Duke Ellington, et dont on dit qu’il aurait influencé l’art du solo de Keith Jarrett dans les années 70 ! Aujourd’hui, Abdullah Ibrahim a toujours des choses à dire : Son nouvel album avec l’ensemble Ekaya, “The Balance”, est paru Vendredi, et un piano solo intitulé “Dream Time” sortira lui à la fin du mois d'Août. Deux bonnes raisons de partir sur les traces d’un musicien qui, à 84 ans, a passé l’essentiel de sa vie en exil mais n’a jamais oublié d’où il vient : ''D’une cert

  • Howling Wolf, le Blues toutes griffes dehors

    23/06/2019 Duración: 01h02min

    Howlin' Wolf chante "Smokestack Lightning"   Howlin' Wolf était un colosse, et un colosse toujours en colère. De son Sud natal à Chicago en passant par Memphis puis par l’Europe où de jeunes adolescents se prosterneront à ses pieds, l’existence n’a pas épargné Chester Burnett. Après une enfance épouvantable de misère et le dur apprentissage du métier de musicien dans le Delta des juke-joints crapoteux et des grandes plantations, Howlin' Wolf va devenir l’autre figure du son de Chicago avec Muddy Waters, son grand rival… Tout chez Howlin Wolf paraît excessif, hors-norme: ses mains grandes comme son énorme tête étouffant un harmonica qui semble avoir soudainement la taille d’une pince à épiler, ses épaules et son coffre lui donnant des allures de boxeur catégorie poid-lourds, et bien sûr cette voix unique, puissante, virile mais quand même un peu féminine… Une voix qui peut plonger au fond de sa poitrine et sécréter sa propre réverbe, prendre l’instant d’après une belle moire ensoleillée et soudainement se retr

  • Kenny Burrell, le Blues au bout des doigts

    16/06/2019 Duración: 01h09min

      BB King le comptait parmi ses guitaristes préférés, et Jimi Hendrix a dit un jour : “j’aimerai sonner exactement comme lui”. Kenny Burrell est sans doute l’un des guitaristes les plus respectés de la planète jazz, et l’un des plus enregistrés également. S’il ne fallait retenir qu’un seul de ses disques pour l’emmener sur notre île déserte, on choisirait sans hésiter Midnight Blue gravé en 1963 pour le label Blue Note, mais il a joué aussi sur des centaines d’autres disques, comme leader ou accompagnateur pour Billie Holiday, James Brown, Tony Bennett et Aretha Franklin… Né à Detroit dans les années 1930, biberonné au blues, Kenny Burrell a développé un son unique et très personnel qui fait qu’on reconnaît dès les premières secondes un disque sur lequel il joue. Kenny Burrell: Un sorcier de la six cordes mais un type humble qui à 87 ans se retrouve dans le besoin. Malade, menacé d'expulsion, il vient de bénéficier d’un grand élan de générosité de la part de ses fans et d’une communauté du jazz qui lui doit b

  • Quincy Jones l'Homme-Orchestre

    09/06/2019 Duración: 01h07min

    Naissance d'un orchestre : Quincy Jones en Europe en 1960.   Quincy Jones a tout appris de son métier grâce au jazz. Trompettiste, chef d’orchestre, arrangeur, producteur, directeur artistique : "Q" comme l’a surnommé Sinatra, a tout fait, et le plus souvent avec génie. De ses débuts à la trompette chez Lionel Hampton jusqu’au succès international avec Michael Jackson, de Paris aux studios d’Hollywood, l’existence de Quincy Jones a montré combien le jazz pouvait parler au plus grand nombre. Mais "Q" a aussi traversé bien des tempêtes, et connu des échecs qui auraient suffi à en abattre plus d’un. Heureusement, un tempérament hors-norme, l’amitié des meilleurs musiciens de son temps et une solide connaissance du music-business l’ont aidé à surmonter ses épreuves. Toujours aussi alerte et optimiste, "Q" est aujourd’hui le parrain de la musique noire, de la pop, du rap, du cool et de tout ce que vous voudrez ! Et avant son concert le 27 Juin à l’Accord Hotel Arena de Paris, le bureau du "59, Rue des Archives" pa

  • Coleman Hawkins, le saxophone corps et âme - épisode 2

    26/05/2019 Duración: 01h09min

    On vous l'a dit lors de notre dernière émission sur Coleman Hawkins, s'y retrouver dans sa discographie est un travail laborieux, d'autant que le ténor a parfois enregistré plus d'une centaine de titres par an sur différents labels au tournant des années 1950 et 1960. Voici donc cinq disques du Hawk a redécouvrir d'urgence, selon les inspecteurs du 59, Rue Des Archives.     "The Hawk Flies High" (1957)   "Coleman Hawkins Allstars - Swingville" (1960)   "At Ease With Coleman Hawkins" (1960)   "The Hawk Relaxes" (1961)   "Desafinado" (1963)    

  • Coleman Hawkins, le saxophone corps et âme - Episode 1

    19/05/2019 Duración: 01h06min

    Enregistré en 1939, "Body And Soul", le chef-d'oeuvre de Coleman Hawkins.   Il y a cinquante ans, le 19 mai 1969 à New York, Coleman Hawkins rendait son dernier souffle… Celui qu’on surnommait Bean ou Hawk laissait derrière lui une incroyable carrière. De ses premiers pas au sein de l’orchestre de Fletcher Henderson où il tire le saxophone du rang des simples pupitres au début des années 20, jusqu’à l’émouvante passation de pouvoir avec le colosse Sonny Rollins au milieu des années 60, en passant par le sublime chorus de « Body and Soul » qui renouvelle de fond en comble l’art de la balade en 1939, Coleman Hawkins a écrit quelques-unes des plus grandes pages de l’histoire du jazz… Histoire au sein de laquelle il est souvent célébré comme « l’inventeur du saxophone ténor ». Ben Webster, Chu Berry, Herschel Evans, Don Byas, John Coltrane, Archie Shepp et bien sûr Sonny Rollins lui doivent tous quelque chose… Et dans cette odyssée musicale, l’enregistrement du standard « Body and Soul » le 11 octobre 1939 à New

  • Giant Steps, John Coltrane, le Jazz à Pas de Géant

    12/05/2019 Duración: 01h06min

    "Giant Steps", le morceau qui a révélé John Coltrane.   Lorsqu’il déboule avec “Giant Steps” en Janvier 1960, John Coltrane est encore pour beaucoup le saxophoniste de Miles Davis. Sauf que ce disque là va changer la donne : Aboutissement d’un travail acharné sur l’harmonie et les accords, fruit d’une quête musicale qu’il entend bien mener le plus loin possible, “Giant Steps” va mettre en lumière l’originalité et la force de Coltrane, un saxophoniste unique en son genre. Enregistré il y a 60 ans, les 4 et 5 mai 1959, “Giant Steps” a d’abord fait débat avant de gagner ses galons de chef-d’oeuvre et de se tailler une place de choix parmi les incontournables du Jazz. Car aujourd’hui encore, tout jazzman qui se respecte s’est déjà mesuré à la composition titre, devenue le mètre étalon en matière de virtuosité et de technique. Un “phallus” du jazz, comme l’écrivit Alain Gerber. Aussi jusqu’au boutiste et novateur qu’il est personnel et bouleversant, “Giant Steps”, c’est LE disque de l’affirmation de Coltrane. Une

  • Le Paris de Chet Baker

    05/05/2019 Duración: 51min

    Chet Baker à Paris, en 1963.   Aux côtés de Louis Armstrong, Billie Holiday ou Miles Davis, Chet Baker appartient à la légende du Jazz. Interprète de la délicatesse et de la fêlure, le trompettiste et chanteur a imposé un style et une voix uniques, loin de toute recherche d’effet et de virtuosité superflus. De ses premiers pas en Californie dans les années 50 jusqu’au vieux continent où il finira sa course, celui que l’on a surnommé le « James Dean du jazz » aura mené une existence chaotique, jusqu’à ce qu’on le retrouve un matin, défenestré, au pied de sa chambre d'hôtel d’Amsterdam. C’était il y a trente et un ans, le 13 Mai 1988... L’Europe? Elle aura été fascinée par la gueule d’ange de Chet, ce côté manipulateur et son romantisme sombre qui lui ont brûlé les ailes… Les femmes, l’alcool, la drogue et la vitesse auront marqué ses séjours en Italie, en Allemagne, mais aussi et surtout en France… L’Europe qu’il a découvert dès son service militaire dans un Berlin ravagé par la Seconde Guerre Mondiale, il la

  • Julie London, l'Ambassadrice du Cool

    21/04/2019 Duración: 01h27s

    1956: Julie London chante pour la première fois à la télévision "Cry Me A River".   Actrice à la notoriété déjà établie dans la première moitié des années 50 qui imprime son physique de pin-up classieuse, Julie London devint chanteuse presque malgré elle. C’est son deuxième mari, le pianiste et compositeur Bobby Troup, à qui Nat King Cole dut son tube "Route 66", qui la pousse sur la scène des clubs de Los Angeles. Mais c’est grâce à "Julie is Her Name", un premier album LP publié sur le label Liberty en 1955 que Julie London accède à une popularité sans précédent. Avec "Cry Me a River", la chanteuse impose un style nouveau. Sur un accompagnement minimaliste donné par la table d’harmonie d’une guitare cristalline et la pulsation d’une contrebasse féline, Julie London posait sa voix dans un souffle voilé et sensuel, comme une confidence adressée directement à l’auditeur, forcément troublé. "Julie is her Name" sera suivi d’une trentaine albums qui pour la plupart marqueront leur époque et dont le succès éloigne

  • Marvin Gaye, Coeur de Crooner

    14/04/2019 Duración: 01h09min

    Marvin Gaye chante Night Life en 1966.   Lorsqu’il débarque en France en 1964, Georges De Caunes de la Chaîne Parisienne le présente comme “le plus glorieux, le plus nouveau des chanteurs américains". Et pour cause: Marvin Gaye est en passe de devenir une immense star de la Soul. On l'appellera le prince, l’apôtre, l’archange, un crooner romantique qui en 1971 va rebattre les cartes de la chanson américaine avec le légendaire  “What’s Going On”. Égérie du label Motown, chanteur à la voix unique, personnage trouble et torturé, Marvin Gaye se rêvait aussi chanteur de Jazz, enfilant régulièrement le costume de Nat King Cole ou Frank Sinatra, au grand damn de Berry Gordy… 35 ans après sa disparition le 1er Avril 1984, et alors que sort la version définitive de “You’re The Man”, l’album perdu de 1972, il était temps pour le cabinet du 59 Rue des Archives de s’aventurer en territoire Soul, et d’y trouver un peu de jazz sous le vernis. Pour nous épauler dans cette enquête? Frédéric Adrian, Directeur de la Publicatio

  • Mingus Ah Um, les 60 ans d'un Disque Culte

    07/04/2019 Duración: 01h05min

    1959 fût une année marquante pour Charles Mingus. Après “Blues & Roots”, qu’il enregistre au mois de février pour le label Atlantic, le contrebassiste reprend le chemin des studios dès le mois de mai, et cette fois pour le compte de la Columbia… C’est “Mingus Ah Um”... Ancré dans l’histoire du jazz avec ses hommages à Duke Ellington, Charlie Parker, Jelly Roll Morton et Lester Young, « Mingus Ah Um » est l’oeuvre d’un musicien en colère, engagé et en pleine conscience: au gouverneur de l’Arkansas qui voulait interdire l’accès des écoles aux étudiants de couleur en 1957, Mingus adresse son vindicatif « Fables Of Faubus ». Avec des titres comme « Better Git It In Your Soul »  et « Boogie Stop Shuffle », Mingus trouve l’équilibre parfait entre cri primal et écriture savante... Soniquement parfait et particulièrement inspiré, « Mingus Ah Um » c’est le jazz dans ce qu’il a de plus pur, incarné par un contrebassiste meneur d’hommes et gouailleur, alors au sommet de son art... Étagère n°4… Boite n°9… Dossier CM1959…

  • Blues And Roots, l'album sauvage de Charles Mingus

    31/03/2019 Duración: 01h05min

    L'épique Moanin' extrait de Blues & Roots. Si pour beaucoup, 1959 est l'année qui a changé le jazz avec des disques mythiques de Dave Brubeck, Ornette Coleman et Miles Davis, 1959 est aussi l'année qui a changé Charles Mingus. Sorti de l'hôpital psychiatrique de Bellevue, séparé de sa femme Celia, le contrebassiste s'apprête à rebondir avec deux brûlots que sont Blues And Roots et Mingus, Ah Hum, deux disques légendaires à tout point de vue. 60 ans après, les enquêteurs du 59 Rue Des Archives rouvrent le dossier et auscultent ces enregistrements dans une saga en deux parties. Cette semaine, le cri primal de Blues & Roots. Ancré dans le blues et le gospel, c'est le premier enregistrement de Charles Mingus pour Atlantic. Une session qui sera repérée par le producteur Teo Macero et permettra au contrebassiste de signer un contrat d’un an chez Columbia. Le début de la reconnaissance pour le leader auparavant plutôt habitué aux seconds rôles. Avec Blues & Roots, Mingus entre dans la cour des grands ! Etagère n°7…

  • Roy Eldridge, le Petit Roi du Jazz

    24/03/2019 Duración: 01h11min

    Roy Eldridge et Coleman Hawkins dans le pilote de la série "After Hours" en 1959.   De l’avis des fans comme des critiques, Roy Eldridge fut le chaînon indispensable entre Louis Armstrong - le classique - et Dizzy Gillespie - le moderne -. Adoubé par le premier, révéré par le second, Roy Eldridge fût l’un des grands maîtres de la trompette swing avant de se frotter au début des années 1940 aux jeunes loups du Be-Bop. Un son puissant et expressif, un accent “mordant et rageur” comme l’écrivait Jazz Magazine en 1953? C’était ça, la “pâte” Roy Eldridge, un musicien virtuose qui fit les belles heures de la swing era, devenant l’un des premiers solistes noirs dans les orchestres de jazz blancs, pour le meilleur comme pour le pire. Trente ans après sa mort le 26 Février 1989, le bureau du 59 se devait de rouvrir le dossier Roy Eldridge, celui qu'on surnomait "Little Jazz". Etagère n°5… Boite n°8… Dossier RE1911… Roy Eldridge, le Petit Roi du Jazz.

  • Nat King Cole, l'Autre Voix de l'Amérique

    17/03/2019 Duración: 59min

    Nat King Cole, l'inoubliable!   A l'occasion du centenaire de sa naissance, retour sur la légende Nat King Cole. Pianiste novateur à ses débuts, Nat Cole a profondément marqué le Jazz des années 1940 et 50 avec son fabuleux trio. Devenu chanteur presque par accident, Cole et sa voix d’or rencontrèrent ensuite une popularité inédite auprès du grand public qui découvrit qu’un noir pouvait avoir son propre show à la radio puis à la télévision. Nat King Cole était une immense personnalité du monde du spectacle, bien au-delà du jazz et par-delà les Etats-Unis. Cent ans après sa naissance il reste cet étonnant mystère, un chanteur inoubliable et populaire que distinguent son élégance et son raffinement. Quel chemin a t’il parcouru, de Chicago où tout a commencé pour lui, à Los Angeles où son destin se confond avec l’histoire du label Capitol ? En quoi son style unique à l’instrument a-t-il influencé la plupart des pianistes après lui ? Comment est-il devenu ce chanteur à nul autre pareil et si bien servi par les me

  • What A Difference A Day Makes, le Chant du Cygne de Dinah Washington

    24/02/2019 Duración: 01h03min

    What A Difference A Day Makes, le Chant du Cygne de Dinah Washington   Dinah Washington en 1958, au festival de Newport.   Lorsque paraît "What a Difference a Day Makes” au printemps 1959, la chanteuse Dinah Washington est déjà la "Reine du Blues". Un rôle qu’elle habite à merveille en digne héritière de Bessie Smith. Mais si le Blues est au fondement de sa personnalité vocale, Ruth Lee Jones - puisque que c’est son vrai nom - est beaucoup plus que ça ! Lancée dans le grand bain par Fats Waller, confirmée par Lionel Hampton qui en fait la voix de son orchestre, puis partenaire chevronnée de Clifford Brown, Clark Terry, Max Roach ou Quincy Jones, Dinah Washington s’est peu à peu imposée comme la star du label Mercury pour lequel elle enchaine les succès avec une trentaine de titres classés au sommet des hit-parade R&B entre 1948 et 1955. Mais avec "What a Difference a Day Makes", tout enluminé des arrangements de cordes de Belford Hendricks, la carrière de la chanteuse va véritablement décoller. Cet album ric

  • In A Silent Way, l'Odyssée électrique de Miles Davis

    17/02/2019 Duración: 01h15min

    In A Silent Way, l'Odyssée électrique de Miles Davis     Ci-dessus: Miles Davis joue en live un extrait de In A Silent Way en 1970.   Cette semaine dans 59 Rue des Archives, nous célébrons les cinquante ans d’un disque qui a tout changé. Lorsqu’il franchit la porte du “Columbia Studio B” de New-York, au matin du 18 Février 1969, Miles Davis ne se doute pas qu’il va ouvrir la boîte de pandore : Claviers, orgues, guitare ? C’est un déluge d’instruments électriques qui s’abat sur je jazz ! Enregistré avec un groupe sensationnel, “In A Silent Way” va réussir cette prouesse de dynamiter les codes tout en douceur: Climats aériens, couleurs chatoyantes et mystérieuses comme une pluie de néons ? “In a Silent Way” serait en quelque sorte le “Kind Of Blue” électrique, préquel au mythique Bitches Brew et pavant la voie pour toute la fusion des années 1970. Pensé par Miles Davis avec son producteur Teo Macero, un chirurgien de la bande magnétique, "In A Silent Way" va changer la donne… Et faire dire à un fameux critique

  • Modern Jazz Quartet, le Feu et la Glace

    10/02/2019 Duración: 01h08min

    Modern Jazz Quartet, le Feu et la Glace   "Wintertale", par le Modern Jazz Quartet   M.J.Q. Trois initiales qui résonnent encore dans les salles de concert les plus prestigieuses du monde entier. Et évoquent l’un des petits ensembles les plus élégants et célébrés du genre: le Modern Jazz Quartet. A son origine, la rencontre du feu et de la glace, du vibraphoniste Milt Jackson et du pianiste John Lewis. L’un apportant son énergie exubérante et l’autre sa rigueur issue de sa formation classique. De la fusion de ces deux éléments nait un style musical emblématique du "third stream", la troisième voie inédite entre jazz et classique. Mais le MJQ n'était pas non plus insensible aux évolutions les plus récentes, comme en témoigne l’album Lonely Woman qui a placé Ornette Coleman sur la carte du jazz. Le groupe se sépare après un concert d’anthologie au Lincoln Center de New York en novembre 1974. Le Modern Jazz Quartet, retour sur un monument du jazz.   Etagère n°6… Boite n°2… Dossier MJQ1962… Modern Jazz Quartet,

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