Les Matins Jazz

C'est assurément le plus grand passeur de jazz en France, qui a voué à cette musique découverte sur la TSF un amour sans limites. Ce matin, à l'occasion du 20e annivesraire de sa disparition, Claude Nougaro se raconte dans les Matins Jazz. Mais aujourd'hui, c'est aussi le début de notre nouveau feuilleton "Robert Ryman, le regard en acte". Toute sa vie, pour explorer toutes les possibilités de la peinture, l'Américain Robert Ryman a peint des carrés blancs, en quête d'un seul but : capter la lumière. Toute sa vie? Presque, puisqu'avant de découvrir la peinture au Moma, il se destinait à une carrière de musicien de jazz… Ce qui a laissé quelques traces dans son œuvre, à découvrir à partir de mercredi au Musée de l'Orangerie à Paris.

Ce matin, nous célébrons le pianiste et compositeur Bobby Timmons : il s'est éteint le 1er mars 1974, il y a tout juste 50 ans, alors qu'il n’avait que 38 ans. Malgré une carrière éclair, en grande partie au sein des Jazz Messengers, il a durablement marqué l’histoire du jazz avec son jeu infusé de funk et de gospel, et ses nombreux standards comme Moanin', Dat Dere ou This Here. Retour sur le parcours et l'oeuvre de ce musicien inventif, expressif, à l'aise dans tous les styles et dont l'entrain a marqué tous ceux qui ont partagé scènes et studios avec lui.  Autre anniversaire : un an, depuis que le saxophoniste Wayne Shorter nous a quittés. L’occasion de revenir sur ses compositions, ses explorations, et son goût pour la spiritualité...  Il sera aussi de question de spiritualité aux Magasins Généraux, à Pantin, ce weekend, où se tiendra un concert de du chanteur et compositeur sénégalais Modou Gaye, pionnier de ce qu'on appelle le sufi jazz, cet art de mêler les poèmes et textes sacrés du soufisme au jazz. 

Aujourd'hui, on vous dévoile la programmation définitive du festival qui se déroulera du 27 au 30 juin à Fontainebleau et on vous dit pourquoi il faudra y être… preuves musicales à l'appui! On vous dit aussi pourquoi il faut aller entendre le texte "Novecento" d'Alessandro Baricco ce soir à l'Entrepôt (Paris). Et, comme chaque mercredi, on accueille Dimitri Beck, de Polka Magazine, pour décrypter la photo de la semaine prise ce week-end au Salon de l'Agriculture.

Dès 1966, le chorégraphe américain Steve Paxton faisait sauter les sacro-saintes frontières entre les danseurs et les spectateurs. En 1972, dans une galerie new yorkaise, il inventait le "contact improvisation" dans des performances au cours desquelles les danseurs se sautaient dessus, se touchaient, improvisaient sans jamais perdre le contact, à la manière de musiciens de jazz dans des jam sessions. Depuis, cette pratique est devenue monnaie courante sur toutes les scènes et surtout dans les salles de répétitions. C’est un artiste singulier, novateur et engagé qui vient de disparaître, Steve Paxton, à l’âge de 85 ans. Dans les Matins Jazz, on parle aussi avec Yaël Hirsch, du magazine Cult.News du spectacle "Showgirl" à voir en ce moment au Théâtre de la Bastille (Paris), d'Isabelle Huppert, du festival Regards Satellites qui débute aujourd'hui à Saint-Denis (93)… Et on réécoute le moment de grâce hier avec Gabi Hartmann, pour vous permettre de gagner des places pour son concert jeudi à l'Olympia d'Arcachon (

Avec le répertoire de son EP "Little Songlines" et à trois jours de son concert jeudi chez nos auditeurs d'Arcachon, la chanteuse Gabi Hartmann vient nous rendre visite pour une session live, rien que pour les Matins, en toute intimité, en duo avec le guitariste guinéen Abdoulaye Kouyaté. Mais avant cela, nous nous souviendrons de Paco de Lucia, à l'occasion du 10e anniversaire de sa disparition (c'était hier) et nousnous intéressons à l'Oursd'Or qu'a remporté ce weeke-nd la documentariste Mati Diop à la Berlinale 2024 pour son film "Dahomey".

Un vendredi résolument tourné vers le cinéma ! Avant la cérémonie des César ce soir, retour sur deux duos qui ont durablement influencé le cinéma français. Sautet et Melville, deux grands cinéastes fans de jazz, et leurs accolytes sont à l’honneur. D’abord Claude Sautet, qui aurait eu 100 ans ce vendredi. Le compositeur de musiques de film Philippe Sarde, à qui l'on doit les superbes BO des Choses de la vie, César et Rosalie, ou encore Pierre, François, Paul et les autres, lui rend hommage, pour TSF Jazz. Il se remémore avec émotion comment Sautet lui a transmis sa passion du jazz. Et puis, on évoque aussi l'oeuvre de Jean-Pierre Melville, à l’occasion de la diffusion d’un documentaire consacré à sa relation avec Alain Delon. Ensemble, ils font trois films entre la fin des années 60 et le début des années 70. Le premier, Le Samouraï - surtout - va marquer le cinéma français, et profondément influencer Delon lui-même. Explications avec le réalisateur Laurent Galinon, qui signe Melville/Delon : La solitude de d

Nous dressons ce matin le portrait d’une figure majeure du milieu de l’art aux Etats Unis, elle s’appelle Thelma Golden, et elle a consacré sa carrière de curatrice à la visibilité des artistes africain-américains. The World of Art, before and after Thelma Golden, un article passionnant du New Yorker, relate son parcours et comment elle a révolutionné le milieu.  Nous partons au théâtre aussi, avec la suite de notre feuilleton de la semaine dédié à la pièce Un homme qui boit rêve toujours d’un homme qui écoute, écrite et mise en scène par Denise Chalem au Théâtre du 13e Art, à Paris. Aujourd'hui, on s'intéresse au fil conducteur de la pièce : la liberté des femmes, avec le personnage joué par Sarah-Jane Sauvegrain.   Et comme chaque jeudi nous avons bien sûr le bonheur de retrouver Fabien Simode, directeur des médiathèques de Maison Alfort pour parler livres et lecture. Au programme de ses Notes de lecture aujourd'hui : le rôle de l'IA dans le déchiffrage de papyrus antiques, et les écrits du résistant panthé

Comme chaque mercredi, nous recevons l'équipe de Polka Magazine pour parler photo. Aujourd'hui, Dimitri Beck revient sur une image qui a été largement diffusée sur les réseaux sociaux, au moment de la mort de l'opposant russe Alexeï Navalny. Un cliché fort, qui immortalise le regard qu'il jettait à sa femme, Ioulia, à l'issue de sa condamnation au tribunal de Moscou, en 2021. Dimitri détaille également les expositions photo à ne pas rater en ce moment.  Au programme aujourd'hui, la suite de notre feuilleton de la semaine, autour de la pièce Un homme qui boit rêve toujours d’un homme qui écoute, au théâtre du 13e Art à Paris, à partir du 27 février et jusqu'à fin mars.  Retour sur la panthéonisation du résistant communiste Missak Manouchian, avec le pianiste André Manoukian. Enfin, on vous fait revivre notre très très jolie rencontre avec la chanteuse Laufey, qui était l’invitée de TSF Jazz hier soir, juste avant son concert-évènement au Trianon, à Paris. 

Journée 100% Laufey ce mardi ! La jeune chanteuse islandaise prend d’assaut la capitale : elle sera ce soir sur la scène du Trianon à Paris pour un concert-évènement, retransmis en direct sur TSF Jazz. Et ce matin, on plonge dans son univers. On l'écoute évoquer ses premiers pas de chanteuse et songwriter, son rapport à l’écriture, et ses influences variées. On poursuit aussi notre feuilleton de la semaine, consacré à la pièce Un homme qui boit rêve toujours d’un homme qui écoute, jouée à partir du 27 février au Théâtre du 13e Art à Paris. Avec dans le rôle principal, Ibrahim Maalouf, qui fait ses premiers pas sur les planches ! Nous revenons également sur la disparition du photographe Roger Kasparian, le 15 février dernier, à lâge de 86 ans. Il avait photographié de nombreux musiciens de jazz dans les années 60.  

Ce matin, nous vous emmenons à la découverte d'Inès di Folco, jeune artiste dont les toiles racontent un monde onirique, chatoyant et chargé de symbolique, où se mêlent des influences d’Afrique du nord et des Caraïbes. Elle est exposée depuis ce weekend dans le très bel espace des Magasins Généraux, à Pantin en région parisienn. Exposition baptisée - et ce n'est pas un hasard - Le salon des songes, à voir jusqu'au 7 avril.   Nous entamons également le feuilleton de la semaine des Matins Jazz, pour célébrer en grande pompe les débuts au théâtre d’Ibrahim Maalouf, dans la pièce « Un homme qui boit rêve toujours d’un homme qui écoute » qui se joue à partir du 27 février, mardi prochain, au Théâtre du 13e Art à Paris. Un texte puissant autour de l'amitié, inspiré des chroniques de Kamel Daoud, écrit et mis en scène par Denise Chalem.  Nous traversons également l’Atlantique, pour examiner ce qui se joue en ce moment dans les grands musées américains, dont beaucoup sont en train de repenser leur rapport à l’art des

Au programme ce matin : la musique comme connexion. Connexion à soi, à ses sentiments et à ses sensations : c’est le sens de l’expérience intime et immersive “En Amour” que propose en ce moment La Philharmonie, nous entendrons celui qui en a composé la musique, Laurent Bardainne. Connexion à la nature et à l’environnement, aussi, avec ce concert pas comme les autres donné demain par la saxophoniste et compositrice Alexandra Grimal, dans le superbe cadre de l’Abbaye royale de Fontevraud, près de Saumur.  Et puis, connexion à une culture, un langage, des traditions, enfin, avec le nouveau projet de la flûtiste Naïssam Jalal, né d’un long voyage en Inde du Nord.

Étonnant spectacle que celui que le chorégraphe britannique Ben Duke vient présenter avec le prestigieux Ballet Rambert jusqu'au 20 février au Théâtre de la Ville - Sarah Bernhardt (Paris), autour des chansons de Nina Simone. Le répertoire de "Goat", qui est chanté et joué live sur scène par une chanteuse incroyable accompagnée d’un trio piano/contrebasse/batterie, c’est celui que Nina Simone a joué et chanté devant le public du festival de Montreux en 1976, un concert mythique qui ressemblait moins à un concert qu’à une cérémonie, avec ce qui va avec de ferveur, de terreur et de transe.  Dans ces Matins Jazz, on parle aussi du festival Atlantide, les mots du monde qui débute aujourd'hui à Nantes, avec notamment la venue de l'autrice africaine-américaine Dawnie Dalton qu'on attendait en France depuis qu’on l’a découverte avec son premier roman : Le dernier revival d’Opal et Nev, paru aux éditions Zulma. Et on écoute un extrait du Caviar & Champagne proposé hier en direct avec la chanteuse Lou Tavano sur la th

Le mercredi, on parle photo dans les Matins Jazz avec la sélection de Polka Magazine. Ce matin, c'est Alain Génestar qui décrypte pour nous une photo prise le jour de la mort de Robert Badinter à l'Ecole Nationale de Magistrature de Bordeaux (par Ludovic Marin pour l'AFP). Léonor Matet nous propose ensuite l'agenda photo de la semaine. En cette Saint-Valentin, on fait aussi le tour des festivités jazz et on vous diffuse notre version préférée (pour aujourd'hui!) de My Funny Valentine (on a opté pour la voix de Becca Stevens, qui nous fend le cœur), on vous offre des invitations pour aller écouter Ludovic Louis au Pop Up lundi prochain et… on casse un peu le rêve des roses rouges…

Aujourd'hui, c'est la Journée mondiale de la Radio, mais c'est aussi Mardi Gras et ça se fête! Ce soir au Duc des Lombards (Paris), le batteur louisianais Jeff Boudreaux va faire monter la température avec le Mumbo Gumbo Brass Band, groupe parisien qu’il a monté avec des musiciens “qui jouent comme à la Nouvelle Orléans”. Et avant ce la, ce matin, Jeff Boudreaux nous explique — baguettes en main — le secret de la musique néo-orléanaise. Dans ces Matins Jazz, c'est aussi le début du Mondial du Rhum, c'est le jour de la chronique de Yaël Hirsch, du magazine en ligne Cult.News, qi a vu pour la pièce "La mouche" au Théâtre des Bouffes du Nord (Paris), c'est un agenda culturel (plus ou moins) plein d'amour et enfin, c'est une redif : un morceau live de Malo Mazurié, qui était à la radio hier midi.    

On célèbre aujourd'hui le centenaire de la création de l’œuvre la plus fameuse de George Gershwin : c’était le 12 février 1924 à l’Aeolian Hall de New York, avec le Jazz Band de Paul Whiteman. Ce soir-là, George Gershwin, 26 ans, créait "Rhapsody In Blue", composition écrite en quelques semaines seulement, si vite qu’il en improvisa les parties de piano solo, n’ayant pas eu le temps de les écrire avant la création sur scène. Six semaines plutôt, il n’en existait pas la moindre note… A part ça, on se plonge avec le projet "Memento" dans l'univers de Patrick Modiano, à la Maison de la Poséie (Paris) ce soir et demain. Et on découvre en avant-première les nouveaux albums de Jacky Terrasson et de Laurent Bardainne.

Ce matin, plongée dans l'oeuvre du peintre français Jean-Michel Alberola dans le cadre de la double exposition "Les Rois de rien et Les années 1965, 1966, et 1967" visible en ce moment et jusqu'au 24 février à la galerie Templon, à Paris. Il nous raconte comment incorpore la musique à ses toiles d’une façon assez singulière, comme un stigmate du temps qui passe, et comme une composante du changement politique et social.  Il sera aussi question de travail mémoriel, avec l’initiative d’une Maison de l’Esclavage et des Resistances (MER) en passe de voir le jour à Bordeaux, afin de commémorer le rôle de la ville dans le commerce triangulaire et la traite négrière.  La contrebasse en majesté, également ce vendredi ! Retour sur le live habité de la contrebassiste et chanteuse Sélène St Aimée, qui était l’invitée des Matins mardi, pour raconter son dernier projet composé lors d'une résidence de trois mois à la Nouvelle Orléans. On s'intéresse aussi à une polémique récurrente dans le milieu du jazz depuis quelques an

Quand l'univers absurde de Quentin Dupieux rencontre l'extravagance de Salvador Dali, cela donne un drôle d'objet cinématographique, inattendu et réjouissant. Daaaaaali! sorti le 7 février, met en scène une jeune journaliste qui rêve d'interviewer le célèbre peintre catalan, interprété tour à tour par six comédiens, tous d'âge et de style différent. Un biopic à rebours, que nous racontent deux des acteurs principaux, Anaïs Demoustier et Jonathan Cohen.  Le jeudi, c’est le jour de la lecture et des livres, dans les Matins. On retrouve Fabien Simode, directeur des médiathèques de Maison Alfort, qui vient nous partager l'histoire des boîtes à livres des bouquinistes parisiens.Au menu également : la littérature comme dialogue avec les autres arts. Le Festival Tandem, ce weekend à Nevers, invite les auteurs à venir accompagnés d’un artiste d’une autre discipline, pour présenter leur oeuvre sous un jour nouveau.

C’est un événement qui a été interrompu par la grève au Centre Pompidou (Paris) au mois de novembre. La grève est terminée, et la cinéaste martiniquaise Euzhan Palcy revient ce week-end à la rencontre du public. Cinéaste engagée, cinéaste pionnière et cinéaste précoce, qui a réalisé son premier film à 17 ans. En 1983, elle est la première réalisatrice française à être récompensée par le César de la meilleure première œuvre pour Rue Cases-Nègres. En 1989, Euzhan Palcy tourne à Hollywood Une saison blanche et sèche, d’après le roman d’André Brink, avec Marlon Brando. Suivront Siméon, qui questionne la culture antillaise par le biais de la musique, Le Combat de Ruby Bridges, un triptyque consacré à Aimé Césaire, une voix pour l’histoire (1994), et Parcours de dissidents (2005) – pour lequel elle a reçu un Oscar d’honneur en 2022.   A part ça, comme chaque mercredi, Dimitri Beck vient décrypter la photo de la semaine sélectionnée par Polka Magazine : aujourd'hui, l'annonce du cancer de Charles III. Et enfin, l'ir

C'est à la faveur d'une résidence à la Villa Albertine de la Nouvelle Orléans que la contrebassiste, chanteuse et poétesse d'origine martiniquaise Sélène Saint-Aimé s'est plongée dans les racines de la musique créole néo-orléanaise, en explorant les lieux et l’histoire musicale de la ville. Ce soir, elle présentera à Nogent-sur-Marne, dans le cadre du Festival Sons d'Hiver, le répertoire de son projet "Eritaj : New Orleans, Caribbean and African Music". A cette occasion, elle est l'invitée des Matins Jazz pour une session live en toute intimité à partir de 9h. Dans ces Matins Jazz, on parle aussi culture avec Yaël Hirsch, du magazine en ligne Cult.News, qui a vu pour nous "Elaha", le premier film de Milena Aboyan, et nous propose un agenda culturel 100% danse. On écoute aussi la collaboration antre le pianiste Yaron Herman et le rappeur Benjamin Epps, qui seront ensemble ce soir à la Passerelle de Saint-Brieuc, un an après leur création pour le Piano Day d'Arte Concert (à voir en ligne). On réécoute le chant

“Merci beaucoup, c’est incroyable. Je n’aurais jamais cru que ça m’arriverait un jour. Je suis Laufey et je veux seulement remercier mon équipe adorable, mes parents, mes grands-parents de m’avoir mise en contact avec la musique, et la communauté jazz et musique classique dans le monde qui m’ont tellement appris. Je penserai toujours à ces gens. Et le plus grand merci c’est pour ma sœur jumelle, qui est celle qui m’a le plus soutenue et c’est ce qui m’aide dans cette période qui est la plus excitante de ma vie.” 24 ans, et voilà déjà la chanteuse Laufey consacrée par un Grammy Award, comme l'avait été l'année dernière la toute jeune Samara Joy (repartie encore avec un Grammy cette année!). Ce matin, en plus d'écouter sa musique avec son album "Bewitched", on écoute son discours cette nuit à la réception de sa récompense. A part ça, dans les Matins Jazz, on découvre un extrait en avant-première du prochain album de Leyla McCalla, le pianiste cubain Roberto Fonseca avant son concert à Rouen le week-end dernier,